mardi, mai 24, 2011

Entre Rhône, Saône et Seine

LienLyon, capitale des cochonailles, des quenelles, des bouchons, des coussins, mais surtout... de la praline rose ! Elle joue le rôle titre dans la praluline de M. Pralus, brioche riche et gourmande garnie d'amandes et noisettes, parfumée à la vanille, dont la véritable recette est tenue secrète. Elle s'affiche fièrement dans les vitrines lyonnaises, contaminant de sa couleur flashy girly toutes pâtisseries, des tartes, des brioches, des pognes (qu'est-ce donc ?), des sacristains. Mmm, je vous assure que ça fait envie.


Au détour d'une rue dans le vieux Lyon, on découvre la "Grande Traboule", qui porte fort bien son nom, et on s'y engouffre avec espièglerie. On essaie de choper les lignes de fuites, avec plus ou moins de succès... On quitte ensuite la Saône pour un moment de détente au bord du Rhône. On sirote un Mojito à la Marquise, ou pas très loin, on regarde vaguement les gens, assis dans l'herbe pèle-mêle, si bien qu'on se croirait un peu à la Villette. Ca nous rappelle les balades à vélo le long des quais, quand il faisait beau et qu'il ne nous restait plus que quelques semaines d'école.

Pour survivre dans ce flot de réminiscences, on a tout de même emporté une boîte qui sent la Seine, des macarons tout beaux tout bons de chez Pierre Hermé : Mogador en jaune tacheté de marron (chocolat au lait et fruits de la passion), Infiniment Chocolat tout marron (chocolat pur origine Venezuela Porcelana), Infiniment Rose en rose, Infiniment Pistache en vert, Infiniment Jasmin en blanc cassé, Infiniment Caramel en beige (au beurre salé), Réglisse et Violette en noir et violet et le petit dernier, Asperge Verte et Huile de Noisette (au goût subtil de praliné, avec de vrais bouts d'asperge dedans !). Toujours exceptionnels.

On termine la journée à l'Ebullition, rue Lanterne, presque en bord de Saône et pas très loin de la Place des Terreaux. On y mange un dîner aux saveurs subtiles et à la déco très soignée, loin du traditionnel bouchon (on se dit qu'il faudra revenir quand même). Un gaspacho relevé et frais, accompagné de sa tartine aux légumes confits, sera suivi d'agneau en sauce avec des pommes de terre rattes (mmmh). Les amateurs de fromage craqueront pour le 1/2 Saint-Marcellin. Et en dessert, plutôt des fraises avec mousse au chocolat et glace au poivre long, ou une panacotta surmontée de compote de pommes et d'une boule de glace au chocolat blanc ?...

Merci à la photographe de talent qui se cache derrière ce post !

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